LA VIE SECRETE DE WALTER MITTY
The Secret Life of Walter Mitty
Un Américain timide rêve de toutes les gloires et échoue en tout.
A la fois surréaliste, potache, burlesque et absurde
REALISATEUR
Norma Z. McLeod
ACTRICES ET ACTEURS PRINCIPAUX
Danny Kaye, Virginia Mayo, Gordon Jones
PAYS
USA
P'tit Bonheur
1 janv. 1947
ANNONCE
LA BANDE
DEPASSEMENT DE SOI, REALISER SES REVES
A partir de
13-15 ANS
L'AFFICHE
C'EST
VOTRE FILM BONHEUR !
La Vie secrète de Walter Mitty est un excellent movie de 1947 emmené avec brio par Danny Kaye. A la fois surréaliste, potache, burlesque et absurde (La similitude avec des aspects de l'oeuvre d’Ionesco à la même époque est flagrante) cette comédie et la galerie de personnages qui l'animent sont d'une actualité saisissante. L'ensemble a très bien vieilli. Il n'y a à mon sens qu'une longueur dans le film : le monologue délirant du professeur de musique (lorsque Mitty se rêve en soldat de l'Armée de l'Air) qui, il faut bien l'avouer, est bien lourdingue. Sinon c'est frais, c'est vivant, c'est joyeux et drôle, ça sent bon les studios hollywoodiens des années 40 aux trottoirs immaculés… Adrien R. (sur Allo-Ciné)
A part les deux moments où le héros pousse la chansonnette qui apparaissent un peu longuet, "La Vie secrète de Walter Mitty" est un très bon exemple de ce que Hollywood a fait de plus rythmé, de plus drôle et de plus intelligent dans le domaine de la comédie. Il faut bien dire de toute façon que la mise en scène est signé par un vieux routard du genre qui avait déjà dirigé entre autres les Marx Brothers, que le ton très Technicolor de l'engin est agréable pour les mirettes, que l'ensemble donne souvent lieu à des situations délirantes, que les personnages principaux et secondaires sont croustillants, que Virginia Mayo est à croquer dans le rôle de la femme rêvée, et que le Maître de cérémonie acteur principal est en très grande forme. Plus que dans les rêves éveillés qui sont des parodies agréables de tous les genres qu'Hollywood affectionnait, c'est surtout dans le réel en jeune homme timoré et frustré à qui on s'identifie sans mal que Danny Kaye brille et se montre hilarant. Un pur plaisir. Plume231 (sur Allo-Ciné)